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Sonalux
27 juin 2012

Transgressions illégitimes

Si l’on considère assez facilement que des transgressions qui tiennent à l’organisation de l’Eglise peuvent être légitimes, que penser de celles qui concernent le dogme, comme la résurrection ou la naissance virginale de Jésus ?

 

 

Il serait bien étrange, aujourd’hui, de ne pas voir et constater que l’Eglise catholique se trouve confrontée à la critique, parfois virulente, émanant de catholiques ou simplement d’acteurs ou d’observateurs de la société civile.

Les positions du magistère, les attitudes ou prises de position de certains ecclésiastiques sont ici en cause. Il n’est peut-être pas utile de s’y attarder longuement.

Relevons, toutefois, de l’Eglise, son discours dogmatique enserrant doctrine et foi, ses pratiques autoritaires bien lointaines des urnes de la démocratie, sa prétention à la vérité absolue et infaillible, la tradition figée et répétitive, les condamnations de théologiens qui « désobéissent » (et pas seulement autrichiens), son refus d’ordonner des femmes, de laisser les prêtres se marier, son obsession à l’égard de la sexualité et de la vie en couple, la pédophilie de certains ecclésiastiques, les frasques, les fanfreluches, calottes, falbalas, babouches et autres ors vaticanes et moyenâgeuses et enfin tout ce qui est supputé via la rumeur car tenu secret, etc.

Le majordome du pape qui, récemment, distille dans l’espace public, via un journaliste, une série d’informations « Top secret » et le président de la banque du Vatican licencié car soupçonné de fraude, ne font qu’entériner et renforcer ce qui est bien plus qu’un malaise.

 

A partir de là, et c’est déjà beaucoup, on peut comprendre la désaffection massive des fidèles de 2012 qui s’en vont avec fracas ou sur la pointe des pieds et qui en ont marre. Mais il n’y a sans doute pas que cela.

Depuis des décennies, voire des siècles, il est reproché aux catholiques et aux « autres » de s’occuper de leur propre vie en toute autonomie et de vouloir rester debout sans plus se soucier d’un Dieu qui les attend au tournant pour vérifier l’adéquation entre leur comportement individuel, son plan et sa volonté et puis qui va les récompenser ou les punir : « chaque homme reçoit, dans son âme immortelle, sa rétribution éternelle, dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ ».

 

Qu’à cela ne tienne, les humains des pays occidentaux ont organisé aussi leur vie collective  -politique, sociale, économique, juridique, scientifique, etc. – à leur guise et dans l’autonomie sans plus tenir compte des « cieux ».

Ainsi, note Yves Ledure, « nous sommes en présence d’un événement anthropologique : la naissance d’un homme libre, d’un sujet autonome qui se veut responsable de son destin ».[i]


 


 

Transgressions légitimes

 

Dans tous ces aspects, Yves Genin, professeur émérite à l’UCL, lit une « décatholicisation plutôt qu’une déchristianisation (…) le christianisme s’est progressivement encrassé au cours des siècles de mythes et légendes, que le catholicisme a transformés en dogmes et vérités théologiques ». Alors que nombre de ceux qui ont décidé de « quitter » l’Eglise catholique, l’ont fait «  sans pour autant renoncer aux valeurs évangéliques »[ii], ils se risquent en communautés alternatives souvent en dehors des cadres institués et traditionnels d’Eglise.

Sur ce plan, Paul Tihon soutient que pour faire avancer une réforme et promouvoir ces autres pratiques, il est bien nécessaire « non seulement d’adopter des pratiques transgressant les règles officielles, mais de les afficher, pour amener si possible la hiérarchie catholique à accepter officiellement des changements déjà largement entrés dans les faits »[iii].

En cela, il ne fait que ramener, dans la société ecclésiastique ou ecclésiale, la dynamique vécue dans la société civile pour la faire changer avec des sanctions possibles y afférentes. « Par sa propre logique, la loi prévoit des sanctions contre le citoyen qui se dérobe à ses injonctions. Toute action de désobéissance civile vient se heurter à la répression de l’Etat qui entend veiller à ce que force reste à la loi. Mais dans la mesure où la loi transgressée est véritablement injuste, les sanctions infligées aux citoyens désobéisseurs sont également injustes. Celui qui désobéit à une loi injuste ne saurait se sentir obligé de se soumettre aux sanctions que l’Etat veut lui imposer »[iv]. A l’Eglise, on peut transposer par effet miroir...

 

Dans un ouvrage publié en novembre 2010, résultat d’un travail collectif mené par l’atelier « Faire Eglise autrement » animé par Hubert Tournès et François Becker, les auteurs veulent déceler les attentes du monde et des chrétiens qui posent problème à l’Eglise catholique. Dans un deuxième temps ils repèrent les barrières qui constituent de véritables obstacles à la vie en Eglise. Enfin, avec la description d’initiatives novatrices sur le terrain, ils relatent la manière « dont une partie de plus en plus importante du peuple de Dieu, inspirée par les conceptions du Concile Vatican II et réceptive au souffle de l’Esprit de Jésus-Christ, se libère des contraintes mortifères imposées par le Magistère de l’Eglise catholique, qu’elle juge obsolètes, pour s’organiser, vivre sa foi et ‘ faire communauté’ autrement »[v]. Et ils n’ont pas peur.

Oui mais de quels types de changements transgressant s’agit-il ? Organisationnels, fonctionnels et règlementaires la plupart du temps.

 

 

Transgressions illégitimes ?

 

Et sur le fond de la révélation, de la doctrine, des dogmes ? Moi, je n’ai jamais rien compris à la résurrection  de la chair, en ceci « que nos corps mortels reprendront vie » ou bien nous ressusciterons «transfigurés en corps de gloire ». Allez savoir ! Mais comme cela dépasse la compréhension, la raison, l’entendement ou l’intelligence, « la résurrection n’est accessible qu’à la foi »

 

Ce que j’ai entendu proclamer des dizaines de fois, lors de sermons de funérailles de parents ou d’amis, m’interpelle encore : « Dans l’attente de la résurrection où vous retrouverez ceux que vous aimez et qui survivent dans…………... »

Après la mort de Jésus sur la croix, l’évangéliste raconte que les tombeaux s’ouvrirent et de nombreux corps de saints trépassés ressuscitèrent, ils sortirent des tombeaux, (…) entrèrent dans la ville sainte et se firent voir à beaucoup de gens[vi].

« Est-il possible, sans contradiction formelle, d’admettre que puisse survivre dans son identité personnelle celui qui pour nous a totalement disparu comme personne, celui qui est mort ?[vii]

Quant à la résurrection de Jésus, les exégètes s’accordent à dire, avec Daniel Marguerat, que la résurrection n’est pas une opération de réanimation et que Jésus n’a pas profité d’un supplément de vie terrestre de 40 jours.[viii] En fait, elle n’est racontée nulle part ! On ne sait rien d’autre que la découverte du tombeau vide et la proclamation de la résurrection par Marie-Madeleine, des femmes et les disciples mais aussi que pendant cette période « de retour » Jésus le Christ traversait les murs (comme Bourvil dans Le passe-muraille), et virevoltait ici ou là en Palestine et en Galilée, se faisant voir à 500 personnes en même temps, faisait du feu et mangeait du poisson grillé. Il se montra même en chair et en os  « Touchez-moi et rendez-vous compte qu’un esprit n’a ni chair ni os comme vous voyez que j’en ai »[ix]Thomas a même pu vérifier ses blessures.

Pour tenter de répondre au questionnement de bien des incrédules, des exégètes font aussi référence à un fait théologique ou bien à la sémantique. C’est pour avaliser le combat de Jésus durant sa vie publique que Dieu l’a « relevé d’un geste puissant »[x].

Le terme ressuscité n’est peut-être pas le terme adéquat pour traduire le texte grec en français. Aussi, les verbes relever, réveiller ou mettre debout sont bien souvent suggérés en lieu et place de ressusciter. Est-ce que ça aide davantage ?

                                                                                                                          

Il y a aussi la tentative d’explication avec une césure dans le verbe ressusciter mais qui lui donne un sens tout à fait particulier : re-susciter. « Jésus sera à nouveau suscité dans le cœur d’une multitude de personnes pendant de nombreux siècles »[xi]. On voit le chemin parcouru. Mais la re-suscitation vaut-elle aussi en japonais, en coréen, en chinois, en arabe ou dans d’autres langues par la trituration du vocabulaire ?

 

Dans le passé, des théologiens se sont aussi interrogés sur le dogme de la résurrection.  Jacques Pohier[xii], dominicain, n’avait-il pas affirmé en 1977 : « La résurrection de Jésus n’est pas le centre du christianisme ». Edouard Schillebeek, théologien néerlandais, décédé la veille de Noël 2009, s’était déjà interrogé pour savoir si le dogme de la résurrection faisait partie de la révélation. Culot monstre aussitôt réprimé par le Vatican comme un peu plus tard, d’ailleurs, celui de Jacques Pohier[xiii]. Il y a encore bien d’autres questionnements ou commentaires sur ce dogme dont les formes de langages en articulation avec la religion juive, toutefois le propos n’est pas, ici, de vider le sujet.

 

La naissance virginale de Jésus est un autre dogme de la panoplie catholique. Il fait souvent sourire nos contemporains. Qui n’a pas ânonné « Vierge Marie » sans comprendre ce que les mots voulaient dire ? Personne ne s’était d’ailleurs jamais aventuré à en donner une traduction.

On peut imaginer Joseph, tout perdu, quand Marie sur la bourrique vers Bethléem se sent, d’un coup, toute mouillée parce qu’elle a perdu les eaux. Joseph un peu paniqué la fait descendre pour l’asseoir sur un banc, justement présent là au bon endroit. « Marie, ne bouge pas, je vais chercher de l’aide ! » Revenant bredouille parce qu’on ne veut pas d’eux dans une salle d’hôtes, ils se réfugient dans une étable où des brebis et des chèvres dormaient. Sur la paille, Joseph installe Marie par terre et l’aide à se positionner convenablement pour faciliter la naissance du petit. L’odeur dans l’étable est un peu acre. Joseph doit patienter car la dilatation du col prend du temps. Marie soutient bien la douleur de quelques contractions mais l’envie de pousser vraiment se fait attendre. Joseph aurait bien voulu la tenir dans ses bras et retenir son souffle en poussant symboliquement en même temps qu’elle.  Cependant, il doit surveiller la progression et la saisie du bébé. « Joseph, j’ai mal et j’ai si chaud ! » Mais après quelques poussées sérieuses, Joseph aperçoit les cheveux de l’enfant ; « Marie, le bébé a les cheveux noirs ».

La tête enfin passée, le bout du nez surgit, puis l’épaule et enfin dans un dernier élan, le petit tout entier encore connecté à sa mère par le cordon ombilical. « C’est un garçon, Marie ». (Et si le bébé avait été une fille, Marie serait restée « impure » plus longtemps.) Joseph défait un lacet de sa sandale pour nouer le cordon en deux endroits puis le sectionne avec le couteau qu’il avait à son côté. Joseph abandonne le placenta dans un coin de l’étable et s’en va chercher l’eau d’un puits avec un seau trouvé sur place pour laver un peu Marie et le bébé encore taché-rosé. Par bonheur, ils avaient emporté quelques linges propres. Emmaillote-le, Joseph, et dépose-le dans la mangeoire-là, pour qu’il dorme un peu. Marie est fatiguée, elle a faim. Le bébé pleure. Il faut le mettre au sein. Quand reprendre la route ? Après un ou trois jours ou plus ? Marie a besoin de repos en attendant que ses organes retrouvent leur place habituelle. Heureusement, le périnée a bien résisté.

 

Bref’ avec ce qui s’était passé neuf mois auparavant avec l’Esprit Saint et l’expérience humaine vécue dans l’étable, voilà Marie redevenue vierge et elle est restée avec un hymen intact, malgré la naissance probable d’autres enfants, les frères et sœurs de Jésus.

Cette croyance est enracinée depuis des siècles dans l’Eglise. En 1997, Mgr Balasuriya, évêque sri-lankais, avait osé se poser des questions sur la virginité de Marie.[xiv] L’excommunication n’a pas tardé.

 

Comment faire pour transgresser des dogmes ? Lancer une pétition et recueillir un million de signatures ? Faut-il proclamer son désaccord ? Refuser catégoriquement toutes les empreintes magiques, merveilleuses ou mythiques ?  Faire preuve d’indifférence totale ?

Les exégètes ou théologiens qui ont tenté, par leurs écrits, de les revisiter , ont été condamnés par l’Eglise, depuis Celse à la fin du IIe siècle ou Arius qui prêchait sur l’inégalité des personnes au sein dela Trinitévers 320, jusqu’à Sœur Margareth Farlay, début juin 2012, qui, dans un ouvrage publié aux Etats-Unis, reconsidère la sexualité humaine.

Ca fait des milliers de punis à cause d’un dogmatisme figé, devenu, par ailleurs, inaudible en ce début du XXIe siècle.

 

Comme les théologiens et théologiennes perdent quasi tout, en étant condamnés, peu d’entre eux osent s’avancer, publiquement, hors de la doctrine officielle et ils attendent la quasi fin de leur vie quand d’éventuelles représailles les laissent indifférents, pour, enfin, oser parler avant qu’il ne soit trop tard.

Réinterpréter et exprimer dans un langage d’aujourd’hui les messages originaux délivrés par les Ecritures devrait constituer, une priorité pour l’Eglise, les théologiens et l’ensemble des chrétiens (catholiques), tenant compte des recherches historiques, archéologiques, d’analyse textuelle et en sciences humaines, de la culture médicale et scientifique, notamment concernant le cosmos et ses milliards d’étoiles dans des milliards de galaxies et d’une fin de la terre (mais pas du monde), qu’on ne doit « attendre » que dans 5 à 10 milliards d’années par la collision dela Voie Lactéeavec Andromède ou l’absorption de la terre par le soleil.

Je n’ai choisi que deux exemples dans un éventail controversé et qui me laisse pantois. Jacques Musset a repéré, lui, et sans être exhaustif, seize questions essentielles sur lesquelles devraient porter l’exercice de réinterprétation pour qu’il soit acceptable et crédible. Il s’y risque lui-même en seize chapitres.

Le christianisme, la voie ou une voie ? / Comment dire Dieu aujourd’hui ? / La révélation : quand Dieu parle qui parle ? / Dieu a-t-il un projet sur le monde ? / Comment redonner corps à l’homme Jésus et à son message ? / Jésus ressuscité ou à re-susciter ? / Jésus, un Dieu incarné ou l’un d’entre-nous avec une intensité d’exception ? / Les commandements de Dieu : parole de Dieu ou des hommes ? / L’homme un être pécheur ou faillible ? / Prier Dieu ou se laisser prier ? / Un au-delà de la mort pour les hommes, / La fin du monde ou le retour de Christ ? / Une Eglise d’autorité ou d’appel ? / Désacraliser les sacrements. / Désacraliser et désacerdotaliser les ministères. / Peut-on être de la famille spirituelle de Jésus sans être chrétien ?[xv]

Ce que souhaite et réalise Jacques Musset c’est de ne plus partir d’abord d’un discours sur Dieu mais de choisir un autre angle d’attaque « une réflexion sur l’expérience humaine dans toutes ses dimensions, non plus les titres attribués à Jésus mais son message et sa pratique tels que les travaux d’exégèse des évangiles, nous permettent de les mettre en relief. »[xvi]

 

 

Et Dieu dans tout ça[xvii] ?

 

Tout part (encore) de lui, et de là-haut ! Il a tellement parlé dans le passé, que c’est silence radio total en cette fin juin 2012 ! Depuis la « boucherie » de 1914-1918, celle de 1940-1945, «  l’anathème »[xviii] des nazis sur les juifs, le génocide du Rwanda ainsi que ceux perpétrés en Europe centrale, le silence est particulièrement assourdissant ; ou alors Dieu n’a plus rien à dire parce qu’il a tout dit.

On l’a assez répété : pour les hommes de la modernité et pas seulement les occidentaux, Dieu ne va plus de soi. Lors de l’assemblée générale du CIL d’octobre 2009, André Fossion identifiait, par rapport aux  résistances culturelles à l’adhésion à la foi chrétienne, un Dieu indécidable, incroyable, insupportable, indéchiffrable, inclassable, non-évident pour l’intelligence et non nécessaire pour la vie.

Alors que personne ne l’a jamais vu, c’est fou ce que l’on peut écrire sur son compte ! Römer le voit obscur ; De Paoli, pervers ; Bellet, sauvage ; Berten trinitaire ; Juillard, inventé ; Saramago, manchot ; Goldman, caché, Bavaud en mirage ; etc… et Glucksmann discourt sur sa troisième mort.

 

En fait, de nos jours, « tout se passe comme si les hommes étaient fatigués de Dieu. Ce Dieu lointain (…) apparaît comme un poids de plus qui paraît le poids de trop parce qu’il est(…) le poids de l’impossible, à savoir imiter la sainteté, la perfection même. (…) Finalement, ce Dieu est de trop parce qu’il n’est pas assez proche de l’homme. (…)

C’est donc dans sa proximité avec l’homme, dans sa connivence avec l’humain que le christianisme retrouvera le chemin des hommes des temps modernes. Il ne sera une religion de la transcendance que s’il est d’abord un humanisme »[xix]

Et vous ! Vous en êtes où et vous pensez quoi ?

 

Michel HABRAN

 

 

 

 

 

 

 

 



[i] Yves LEDURE, La rupture, LETHILLEUX, Paris p17

[ii] Yves GENIN, Déchristianisation ? Non « décatholisation ! » in LLB du 24/04/2012.

[iii] Paul TIHON, Des transgressions légitimes ? in LLB du 16/11/2011

[iv] Collectif sous la direction de Paul ARIES et René BALME, Le désobéissance, un enjeu de citoyenneté, GOLIAS, Villeurbanne,  p17et 18.

[v] Collectif, Du Neuf, chez les Cathos. Des communautés se libèrent ; GOLIAS Villeurbanne. 4e de couverture.

[vi] Mt 27, 51-53.

[vii] Joseph JAOUEN, Dieu contre Dieu, L’HARMATTAN, Paris, p284.

[viii] Daniel MARGUERAT, Résurrection, Editions du MOULIN, Poliez-le-Grand (CH) p 63

[ix] Lc 24, 39.

[x] Daniel MARGUERAT, op.cit, p 9.

[xi] Henri PERSOZ, Impensable résurrection, Ed. PASSIFLORES, Tournus, p173.

[xii] «  Quand je dis Dieu ».L’ouvrage de Jacques Pohier a une résonnance particulière pour moi. Il y a juste 30 ans après les 4 années de formation au GREF, mon épouse et moi avions invité les deux animateurs « essentiels » pour un repas à la maison pour remercier. Plutôt que d’apporter le Cabernet-Sauvignon ou le Médoc traditionnels, Philippe Goffinet et José Reding nous avaient offert ce livre de Pohier dont on n’imaginait pas à l’époque l’importance de sa vision novatrice.

[xiii] Cités par Jean-François MONGIBEAUX, Le secret de Joseph, Editions ANNE CARRIERE, Paris, p 422.

[xiv]  Le 25 mars 1997, je signais au nom de la CEPO une lettre de soutien au père Balasuriya : «  La recherche qui est la vôtre est aussi la nôtre(…) nous souhaitons une approche respectueuse des différentes approches théologiques conduites pour libérer tous les êtres humains de toutes les oppressions »

[xv] Jacques MUSSET, Etre chrétien dans la modernité. Réinterpréter l’héritage pour qu’il soit crédible, GOLIAS, Villeurbanne, pp 26,27.

[xvi] Jacques MUSSET, op.cit, p30

[xvii] Jean-Paul HECQ me pardonnera d’avoir utilisé le titre de son émission surla RTBF pour un intertitre.

[xviii]  Dans l’ancien testament, Anathème traduit l’hébreu hérem, qui désigne le devoir de massacrer tous les habitants et les êtres vivants d’une cité conquise. C’est ce que fera Josué après la prise de Jéricho. (Jean Soler)

[xix] Yves LEDURE, op.cit. pp 196,197.

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