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Sonalux
23 septembre 2013

À lire Au temps des catastrophes. Résister à la

À lire

 

Au temps des catastrophes. Résister à la barbarie qui vient.

Isabelle Stengers, Editions La découverte. Poche/ essai n°395 – 8,50€ - 210 pages

 

 

Isabelle Stengers est professeur à l’Université libre de Bruxelles. Née en 1949, fille de l’historien Jean Stengers, elle a coécrit son premier ouvrage  « La Nouvelle Alliance » en 1979 avec le Prix Nobel de Chimie Ilya Prigogine.

Licenciée en chimie, docteur en philosophie, elle enseigne la philosophie des sciences à l’ULB.

Elle a publié, en janvier 2013, un ouvrage critique sur les scientifiques : « Une autre science est possible ». Edition Les Empêcheurs de tourner en rond / La Découverte. 16, 50€ - 200 pages.

 

« Au temps des catastrophes » est une réédition en livre de poche. (septembre 2013).

Elle prend l’exemple du comportement des populations lors de la catastrophe de la Nouvelle Orléans dans le sud des Etats-Unis d’Amérique. Un ouragan « Katrina », en 2005, particulièrement violent qui détruit essentiellement les quartier populeux de la ville : 1836 victimes.

Les habitants les plus aisés ont eu la possibilité de se sauver dans les états voisins. Les plus pauvres ne pouvant se payer le luxe d’un voyage ou de nuitées d’hôtel en des lieux sécurisés.

Depuis, la reconstruction de la ville apparaît à certains comme une politique de création d’une ville blanche en provoquant l’exclusion des populations afro-américaines ou métissées.

Des investisseurs rachètent les maisons détruites pour 10.000 dollars en spoliant volontairement les propriétaires les plus pauvres.

Isabelle Stengers propose une réflexion politique en élargissant cette vision barbare aux catastrophes que promet l’éventualité d’un bouleversement global du climat.

« Pollution, empoisonnement par les pesticides, épuisement des ressources, baisse des nappes phréatiques, inégalités sociales croissantes ne sont plus des problèmes pouvant être traités de manière isolée. Le réchauffement climatique a des effets en cascade sur les êtres vivants, les océans, l’atmosphère, les sols… Nos dirigeants sont incapables de prendre acte de la situation. Guerre économique oblige, notre mode de croissance, irresponsable, voire criminel, doit être maintenu coûte que coûte… Dénoncer n’est pas suffisant. Il s’agit d’apprendre à briser le sentiment d’impuissance qui nous menace... » (Note de l'éditeur).

La suite dans cet ouvrage pour connaître les éventuelles actions à mener pour résister aux forces économiques, politiques, sociales… qui veulent nous aveugler.

Michel Charlier

 

 

Le mythe d’Adam et Eve. Les tabous, la jouissance et la honte.

Alain Houziaux, Editions du Cerf. Collection « Lire la Bible ». – 14€ - 210 pages.

 

Alain Houziaux est né en 1942, dans un famille d’agnostiques et s’est converti au christianisme à la fin de son adolescence.

Essayiste, docteur en théologie et philosophie, Alain Houziaux est pasteur de l’Eglise réformée de France, à la paroisse de l’Etoile à Paris.

Nombreux ouvrages personnels (Paraboles au quotidien Edit. le Cerf - Le désir, l’arbitraire, le consentement  Edit. Aubier – Christianisme et convictions politiques Edit. DDB …), une plénitude d’ouvrages collectifs avec entre autre Jacques Attali, Marcel Gauchet, Jean Ladrière, Jacques Duquesne... sans oublier son talent d'organisateur et d'orateur à travers ses nombreuses conférences dont le cycle des Conférences de l'Etoile publiées aux éditions L'Atelier.

 

« Le mythe d’Adam et Eve » est un ouvrage dans lequel le pasteur Alain Houziaux se permet de devenir « psychanalyste » en s’imaginant écouter Adam et Eve allonger sur le divan.

« Les mythes sont les conteurs de l’inconscient ; ils mettent en scène les désirs, les fantasmes et les inhibitions de l’homme de toujours. Celui d’Adam et d’Eve révèle la source des tabous et des premières images que les hommes ont de Dieu… Le couple mythique illustre le désir de jouissance et son refoulement, la genèse du sentiment de honte et du sens moral, le complexe d’Œdipe et le désir de supplanter le Père. » (Note de l’éditeur).

Michel Charlier

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