Fatalisme, non merci ! Chaque année, l’ACRF

Fatalisme, non merci !

Chaque année, l’ACRF (Action Chrétienne Rurale des Femmes) invite ses membres à des journées d’étude pour préparer les réunions et les rencontres sur un thème d’année.

Face aux difficultés que traverse la société, pas question de laisser tomber les bras et de sombrer dans un pessimisme débilitant. Il est important de se ressaisir, de lutter et d’agir.

Pour ce faire, le mouvement a invité des intervenants extérieurs travaillant sur le terrain.

Bernard De Vos, délégué général aux « droits de l’enfant » avait choisi pour thème « Les jeunes dans une société en crise ». La pauvreté est une insulte à leurs droits, par exemple aux soins de santé : les verres de lunettes sont extrêmement chers, les médicaments, les séjours en clinique handicapent les familles qui n’arrivent plus à nouer les deux bouts. Et la liste est longue…

Un jeune économiste, Edgard Szoc, s’interroge sur la question dite de « la croissance ». Le PIB ne dit rien sur les inégalités, sur l’environnement, sur les énergies fossiles, les effets de la pollution… et j’en passe di-t-il…

De nombreuses fois, l’ACRF a fait ensuite appel à un philosophe. Elle a bénéficié de celui de l’université de Namur : Jean Michel Longneaux. Réfléchir, s’interroger, chercher les voies d’une société plus juste, plus équitable.

La session s’est achevée en invitant un dernier intervenant, Louis-Léon Christiaans, professeur de la chaire de droit des religions à l’UCL. Que viennent-elles faire sinon réveiller les consciences, chercher un sens à la vie ?

Des exposés… très bien, mais la parole revient aux participantes. Place aux carrefours pour en discuter avant de passer à l’action et ne pas tomber dans un fatalisme dévastateur. Avanti !

René Dardenne, aumônier