Éditorial Un certain frémissement Le dernier

Éditorial

Un certain frémissement

Le dernier numéro de Sonalux publiait une lettre de trois doyens du diocèse. Cette publication a dérangé l’un ou l’autre, mais elle amené à continuer la réflexion. Ainsi, certains se sont demandé si c’était encore le rôle d’un diocèse aujourd’hui de concevoir un projet d’envergure. Ne serait-il pas plus opportun qu’il soutienne les initiatives locales ? D’un autre côté, si on regrette l’absence d’un projet cohérent, qu’est-ce qui empêche celui qui le souhaite de le mettre en œuvre à son niveau et de le proposer à d’autres, quelle que soit sa responsabilité dans le diocèse ? D’autres réactions relevaient la mise hors course des instances participatives mises en place après Vatican II, tels que les conseils pastoraux ou presbytéraux… Ces quelques frémissements provoqués par la prise de parole des doyens ne semble malheureusement pas suffisants pour susciter de grandes révolutions.

Des frémissements, on en constate aussi au sommet de la hiérarchie catholique, avec l’évocation d’un meilleur accueil des homosexuels et des divorcés dans l’Eglise, ainsi que la possibilité de discuter du célibat des prêtres. On ne sait sur quoi cela débouchera concrètement, mais c’est déjà quelque chose d’évoquer une possible évolution.

Dans ce numéro de Sonalux, une grande place est faite à des initiatives de formation : l’évocation d’une session sur l’Islam, mais aussi l’annonce de quelques journées de formation qui seront organisés dans les prochaines semaines. Poursuivre la recherche, la réflexion et la confrontation des points de vue est sans doute la meilleure façon de préparer l’avenir.

Pour Sonalux,

José Gérard